2009 : Chamois au MAROC en Camping-Car (1ier voyage)

2009 : Chamois au MAROC en Camping-Car (1ier voyage)

13 AGADIR / TIFNITE / TIZNIT

 

 

 

 

Samedi 28 février 2 009

 

6 807 km au compteur

 

 


11H : nous venons de récupérer enfin toutes les housses pour les sièges de Zébulon et  nous sommes satisfaits du résultat, mais pas du temps perdu à les attendre... Bon, passons à autre chose, maintenant.


Nous reprenons donc la route, vers TIZNIT, par la N 1. Sur le trajet nous faisons un arrêt au magasin MARJANE, pour faire le plein de gasoil ( 49, 8 l de gasoil "50" pour 380 dh payés en liquide, soit 7,63 dh/l) et aussi, quelques provisions, essentiellement de "liquides" et de fromage. Tout ce qui est fruits, légumes frais, pain, etc... nous l'achetons dans les souks, les petits magasins et surtout sur le bord des routes.


Nous abandonnons bientôt la N 1, pour tourner à droite et nous diriger vers l'océan.


La chaussée est mauvaise, mais nous continuons car nous avons entendu parler du petit port de TIFNITE et nous voulons déjeuner face à la mer.


 

Nous ne pourrons pas atteindre le village avec Zébulon, certains 4X4 n'y parviennent même pas, nous dit un Marocain pour nous dissuader de nous engager, avant qu'on lui ait demandé quoi que ce soit...


Remarque : les Marocains sont ainsi ! Ils sont très serviables, très prévenants. Ils viennent au devant de vous pour vous avertir et vous éviter des ennuis. Au début de notre voyage, nous avons eu du mal à nous y habituer, car n'oubliez pas, c'est notre premier voyage au Maroc et nous sommes arrivés de France, avec tous nos préjugés d'Européens dans nos bagages !!!


Alibaba tourne un peu sur le parking pour garer Zébulon de telle sorte que le coin repas soit face à la baie de façon à profiter pleinement du panorama. Il avance un peu, pour que ce soit plus plat... encore un peu... Bingo ! La roue avant gauche se met à patiner ! Marche avant, marche arrière, rien n'y fait. La roue s'enfonce, inexorablement dans le sable. Le plancher de Zébulon repose maintenant sur le sable.


Et voilà, le deuxième baptême de Zébulon au Maroc ! Il y a d'abord eu celui des routes défoncées, au tout début du voyage, et maintenant, celui de l'enlisement.


Alibaba est anéanti, il n'a rien vu venir. Il croyait le sol ferme, à cet endroit. Et nous voici, comme deux idiots, en train d'analyser la situation et de nous demander ce que nous allons bien pouvoir faire pour tirer Zébulon de ce mauvais pas. L'heure est grave...


Une poignée de secondes après, arrivent trois jeunes marocains d'une vingtaine d'années, surgis de nulle part. Nous ne les avions pas vus à notre arrivée. Aussitôt, ils se mettent à plat ventre et avec leurs mains essaient de dégager la fameuse roue enfoncée dans le sable. Je me souviens que l'un d'eux avait un tee shirt blanc : il est maintenant dans un état déplorable.


Cailloux, branches, planchettes ramassés ça et là, sont placés devant les roues avant...  mais, à chaque essai, Zébulon refuse d'avancer, une odeur de brûlé se dégage même, odeur qui ne plait pas du tout à Alibaba !


 

Après je ne sais plus combien de temps à tenter tout et n'importe quoi, alors que nous sommes démoralisés, arrive un camionnette d'ouvriers d'un chantier voisin. Alibaba a une sangle dans la soute qu'il attache à un crochet de Zébulon et à la camionnette.

Celle-ci tire Zébulon, tout le monde pousse à l'arrière, Zébulon a bien du mal à "décoller", mais il démarre, la sangle est tendue au maximum, et soudain... elle casse.

Heureusement Zébulon continue dans sa "lancée", patine un peu, mais ne s'immobilise pas... Alibaba réussit à lui faire regagner la terre ferme. Sauvés !! L'histoire aura bien duré deux bonnes heures.


Le temps de réaliser... les ouvriers ont déjà sautés dans leur véhicule et sont repartis. Nous n'avons même pas eu le temps de leur dire merci ! Nous tenons à remercier les jeunes de quelques dh chacun, mais ils refusent fermement, nous disant que s'ils se trouvaient dans une situation analogue, ils aimeraint bien qu'on leur vienne en aide, eux aussi.

Et moi, qui pensais qu'ils faisaient ça, justement pour récupérer quelques dh, je me sens honteuse, oui, vraiment... honteuse !!

Toujours nos fameux préjugés, et ils sont vraiment tenaces.



 

A peine remis de nos émotions, nous déjeunons à  une heure avancée de l'après-midi, face à la baie et au petit port.


Nous n'aurons pas le temps d'aller à pied jusqu'au village : dommage ! Nous repasserons donc par-là, lors d'un prochain voyage, c'est sûr.

 

Nous ne voudrions pas arriver trop tard à TIZNIT. Et nous reprenons la route, toujours la N 1.


Le camping municipal est plein. Nous en faisons le tour : bien serrés tous ces CC, pas ou peu de délimitations des emplacements ! Des CC attendent une hypothétique place, garés dans la rue. Le petit parking  face supermarché est interdit de stationnement. Le responsable du camping nous oriente vers une aire à 1,5 km de là, en direction de TAFRAOUTE, le riad ASSLLAF (66 dh sans électricité + 10  dh la douche chaude).


 

Nous y trouvons une place, sans difficulté et nous y installons. En réalité, c'est la salle des fêtes du village et son parking.

 

 

Certes, les équipements (vidanges, eaux usées et cassettes WC) ne sont pas prévus pour les CC, mais l'accueil est très chaleureux, l'endroit agréable et propre.

Pas de problème pour y passer dux nuits.

Un salle d'eau et deux WC (dont un pour les vidanges des cassettes) sont mis à la disposition des camping caristes.

 

 

 

La nuit est très calme et nous permet de récupérer de nos déboires du jour...

 

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Dimanche 01 mars 2 009

 


Il fait beau, la vie est belle !! Nous achetons deux pains frais et quelques petits gâteaux au marchand qui vient tous les matins au riad proposer sa marchandise. C'est un petit plus, fort appréciable !


Il règne une certaine agitation sur les lieux et dans la salle : aujourd'hui, il y a une réception suite à un "baptême" nous dit-on. Je comprends maintenant la présence du tapis rouge déroulé devant l'entrée de la salle et que vous avez dû remarquer sur la photo (voir ci-dessus)... ce n'était donc pas pour nous !!!

 

En fait, il y aura deux réceptions, celles des femmes et ensuite, celles des hommes, séparément. Beaucoup de musique, un peu bruyante à notre goût... mais qui ne nous dérange pas vraiment. Et puis c'est l'occasion de voir comment se passe un tel évènement.


Dans l'après-midi, nous partons à pied visiter la ville, située à 1,5 km du riad.

 

 

Le camping municipal se trouve sur la droite, juste avant les deux portes d'entrée que l'on voit au fond. Nous n'avons guère de chance car, aujourd'hui dimanche, beaucoup de magasins sont fermés et notamment ceux que je recherche... les bijoutiers.

 

 

Vraiment dommage pour moi, mais Alibaba, lui, a le sourire !! Je vous laisse deviner pourquoi !

 

 



La "source bleue" est un bassin juste derrière les grilles, rien d'extraordinaire...


 

Nous revenons par une rue commerçante et nous achetons tomates, oranges, petits pois frais, le tout pour 15,5 dh.


Remarque : Au cours de notre voyage, nous avons fait une cure de ces petits pois frais, un vrai régal.


 De retour au riad, nous constatons que la fête bat son plein... elle s'arrêtera vers minuit, heure tout à fait raisonnable pour nous et nous retrouverons le calme nécessaire à une bonne nuit.


Remarque : dans cet article, j'ai eu quelques PB avec la taille des lettres, je n'ai pas pu faire ce que je voulais... désolée, mais c'est vraiment indépendant de ma volonté. J'espère que ce n'est pas écrit trop petit (tout le début).

 

 

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10/01/2010
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